Derrière le ciel gris -1-

« Bon…

C’est l’heure de vérité.

C’est le moment de savoir si la <cible> …

A réellement envie de se suicider. »


Résumé :

Kumorizora a le pouvoir de conduire les gens au suicide, sans laisser de trace. Il élimine les cibles qui lui sont soumises, jusqu’au jour où il doit faire disparaître la fragile et énigmatique Aozora.
Mais comment tournera cette rencontre particulièrement cruelle qui pourrait bien basculer vers un surprenant dénouement ?

Mais que cache cette superbe couverture complètement bleue où seul se détache une jeune fille, seule, au centre d’un chemin qui tant donné envie ? Que penser de ce premier la lecture de ce premier titre appartenant à la nouvelle collection de Delcourt / Tonkam  » Moonlight » ?

Les premières pages nous dévoilent le travail du nettoyeur : comme celui-ci procède pour éliminer sa <cible>, tout en laissant plusieurs zones d’ombre comme le fait qu’il sache reconnaître la cible ou d’où lui vienne sa faculté de prendre possession du corps des autres. La mise en place du nettoyage ne se déroule pas exactement comme l’avait prévu le <nettoyeur> car la <cible> lui résiste, reprend possession de son corps mais uniquement pour communiquer. Quand elle comprend qu’il va la faire passer pour suicidaire, elle accepte sans rechigner, ce qui ne plaît pas au nettoyeur qui semble préférer une victime qui se débat et le supplie.

Les deux personnages se rencontrent assez rapidement et conclu tous deux à bien mettre fin à la vie de la <cible>. Mais la façon de se comporter de la <cible> est suspecte, et elle peut car elle a elle-même été nettoyeur avant lui, mais a perdu ses facultés après avoir pris pitié de sa dernière <cible>. Est-ce la raison pour laquelle le <nettoyeur> doit éliminer cette <cible> en particulier, son temps lui est-il compté à lui aussi maintenant, est-ce que supprimer cette <cible> ne permet pas de poursuivre le cycle, … Autant de chose qu’on ignore.

Ce tome se déroule presque en vase clos, car aucun des deux personnages principaux n’a de famille, d’amis, de perspectives d’avenir, ne côtoie d’autres lieux que le cadre scolaire où leur logement. La personnalité des personnages est très floue je trouve et alors que la maison d’édition propose ce titre dans leur nouvelle collection dite « Émotion » je cherche encore où est l’émotion mais surtout où nous mène ce titre…

Je n’ai pas du tout accroché, je n’ai aucun ressenti pour les personnages, ni empathie, ni haine, je ne suis pas plus désolée ou compatissante. Je n’ai pas plus étais convaincu par cette histoire de prendre possession des corps pour faire passer les victimes pour suicidaire. Et du début à la fin de ce premier tome je ne vois pas du tout où nous emmènent l’auteur.

Niveau graphisme, comme dis au début de cet article, j’ai été super emballée par cette belle couverture qui présageais de beaux dessins. Là aussi déception, les cases et les pages sont assez vides je trouve. c’est peut-être laissé très épuré volontairement mais du coup ça n’est pas la touche positive qui pourrait faire contrebalancer mon avis.

Un titre qui n’a pas du tout piqué ma curiosité, voire même déçue, donc je ne lirai pas la suite.

Note : 1.5 sur 5.

De SHIRAKAWA Gin

Chez Delcourt / Tonkam

Février 2020

Les volumes

VF 1 (en cours)

VF 2 (en cours)

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